À LA MACHINE
Des rivières de voitures
Coulant le long des murs
Cherchant le jour
Dans l’ombre des tours
Les heures souvent les mêmes
De semaine en semaine
Et plus c’est lourd
Et plus encore on court
Tu veux la voir ce soir si belle
Tu veux la voir comme jamais on n’a vu
Tu veux l’avoir ce soir chez elle
Tu veux l’avoir comme jamais jamais on n’a eu
Le corps à la machine
Celui qu’on imagine
Dans les miroirs
À un ou deux dollars
Le coeur lavé machine
Des amours jusqu’en Chine
Du bout des doigts
Sur un écran-radar
Tu veux la voir ce soir si belle ...
Le monde mis à l’enchère
Carbure à l’éphémère
On est vivant
Habillé d’or et d’argent
Des remparts de poubelles
Dressés contre le ciel
D’où les enfants
Regardent en attendant
Tu veux la voir ce soir si belle
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Des rivières de voitures
Coulant le long des murs
Cherchant le jour
Dans l’ombre des tours
Les heures souvent les mêmes
De semaine en semaine
Et plus c’est lourd
Et plus encore on court
Tu veux la voir ce soir si belle
Tu veux la voir comme jamais on n’a vu
Tu veux l’avoir ce soir chez elle
Tu veux l’avoir comme jamais jamais on n’a eu
Le corps à la machine
Celui qu’on imagine
Dans les miroirs
À un ou deux dollars
Le coeur lavé machine
Des amours jusqu’en Chine
Du bout des doigts
Sur un écran-radar
Tu veux la voir ce soir si belle ...
Le monde mis à l’enchère
Carbure à l’éphémère
On est vivant
Habillé d’or et d’argent
Des remparts de poubelles
Dressés contre le ciel
D’où les enfants
Regardent en attendant
Tu veux la voir ce soir si belle
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